Cette question est complexe notamment parce que la réponse sera influencée par tellement de considérations. Parmi ces considérations, nommons :

  • L’espérance de vie du particulier, son espérance de vie statistique (basée sur son âge, sa santé, ses habitudes de vie, etc.) et sa perception de son espérance de vie («chez nous on meurt tous à 70 ans » ou « mes chums meurent tous à 70 ans »).
  • Les besoins de revenu du particulier et son accès à différentes sources de revenus (la décision sera bien différente pour celui qui a des REER, CELI ou autre que pour celui qui n’a que les rentes gouvernementales pour survivre).
  • Le rendement attendu sur les placements de celui qui en possède.
  • Le nombre d’années cotisées au RRQ et l’historique de salaires du particulier.
  • La présence de considérations successorales, notamment pour le célibataire qui n’a pas d’enfant ou qui a des enfants majeurs.
  • La gestion du risque de survie.
  • La perception même du RRQ (notamment, la crainte de modifications éventuelles au régime).
  • Des vieux acquis (« on m’a toujours dit de prendre cette rente dès que possible »).
  • Le mimétisme : Le dictionnaire Larousse définit le mimétisme comme suit  : « Reproduction machinale, inconsciente, de gestes et d’attitudes des gens de l’entourage ».

Ces considérations, et d’autres, font parfois en sortes que même devant la meilleure analyse et les meilleures recommandations possibles, le particulier peut baser sa décision sur des considérations non-financières.

Plusieurs analyses

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