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BCH Solutions collectives

Les avantages sociaux… sont-ils avantageux ?

Bien des employeurs offrent une panoplie d’avantages sociaux qu’il faut comprendre — et évaluer — avant d’accepter un poste. Quelles questions faut-il poser ?

Bravo, votre nouvel employeur vous offre un bon salaire. Mais comme la plupart des gens, vous avez peut-être négligé l’analyse des avantages sociaux. « Presque personne ne le fait sérieusement », remarque Mathieu Bréard, conseiller d’orientation spécialisé en réadaptation professionnelle. Une attitude à renverser.

Connaître ses besoins

Si vous êtes célibataire, si vous êtes un proche aidant ou si vous avez trois enfants à charge, vos besoins en matière d’avantages sociaux ne seront pas les mêmes. « Ce que la plupart des gens oublient de faire, c’est de dresser, par exemple, la liste de leurs attentes et d’y inclure les besoins familiaux. Pour évaluer la valeur des avantages sociaux, il faut savoir les mettre en relation avec sa propre situation », dit Mathieu Bréard.

Connaître les normes de son industrie

Une bonne évaluation tiendra aussi compte des pratiques des employeurs de votre secteur. « Sondez vos amis travaillant dans votre industrie pour déterminer quels avantages sociaux sont la norme du poste que vous convoitez, conseille Mathieu Bréard. Ça vous donnera une bonne base de comparaison. »

Il faut savoir que les grandes entreprises sont généralement plus enclines à offrir de meilleurs avantages. Si vous postulez dans une grosse boîte, soyez conscients de votre meilleur pouvoir de négociation.

Vacances, assurances, retraite : n’oubliez rien

La première chose à vérifier est la quantité de vacances, de congés de maladie, de jours fériés payés et d’autres congés, et la flexibilité avec laquelle vous pouvez ou non en disposer. Parce qu’ils savent que la conciliation travail-famille est une priorité des employés actuels, les employeurs sont de plus en plus généreux à cet égard.

Les assurances maladie sont également primordiales. « Le plus important est une couverture pour les maladies graves ou les accidents de travail, signale Mathieu Bréard. En cas d’absence prolongée, une assurance pourra-t-elle vous verser l’équivalent de votre salaire ? Le plan inclut-il le défraiement de dépenses supplémentaires dans le cas de maladies graves ? Il faudra aussi vous intéresser à la couverture d’autres soins non remboursés par l’État, comme les soins dentaires et les services d’optométrie. »

Dans tous les cas, il faut vérifier si la couverture est individuelle ou si elle inclut conjoint et enfants. « N’hésitez pas à demander ce qui est prévu si votre situation est hors-norme, par exemple si votre enfant a une condition médicale particulière », dit le conseiller.

La troisième grande question à poser concerne le plan de retraite. Quel genre de régime de retraite vous est offert ? À quel pourcentage devrez-vous y contribuer et quelle est la contribution de l’employeur ?

Ce n’est pas tout. De nombreux employeurs s’engagent à assumer les coûts de votre perfectionnement ou même d’un retour aux études à temps partiel, ou alors offrent un service de garde en milieu de travail, une inscription subventionnée à un gym ou encore une voiture de fonction et des voyages payés. Vous serez heureux ou non de profiter de ces avantages, en fonction des besoins que vous aurez bien identifiés au préalable.

Source: JDM